Dans sa chambre [Avec Kenki]

C'était le matin, et pourtant ça faisait déjà un moment que Sachiko s'était réveillée. Elle s'était levée, douchée, coiffée, quelque peu maquillée mais pas habillée. En fait elle était en sous vêtements, se baladant ainsi dans sa chambre. Elle avait ordonnée à une fille qui passait par la d'aller dire à Kenkichi qu'il fallait qu'il lui apporte son petit-déjeuné dans son lit. Elle l'attendait toujours, espérant pour lui qu'il ne tarderait pas trop.
Sachiko s'était assise sur son lit, mettant un drap blanc qui ne la cachait pas trop sur ses jambes, et regardait par la fenêtre.

*Hmm...Fait beau aujourd'hui, je me demande avec qui je vais m'amuser cette fois. En attendant j'espère que Kenki va vite arriver, et qu'il aura pris soin de me préparer un p'tit déj' sans trop de matières grasses è___é*

Sachiko pensait donc à tout et à rien en même temps, étant préssée qu'il arrive pour ne plus s'ennuyer.

Kenkichi courrait dans tous les couloirs, s'étant une nouvelle fois perdu dans cet immense château dont les couloirs se ressemblaient tous.
La charmante domestique lui avait ordonnée, et le mot n'est pas encore assez grand... d'apporter le plus vite possible le petit-déjeuné de la princesse dans ses appartements.
Le coeur battant, celui-ci arriva enfin dans les cuisines, épuisé par sa course.

"LE PETIT DEJeuuu...heu... né de la princesse s'il vous plait..."

Dit-il en baissant la voix et rougissant quelques peu à cause de la situation dans laquelle il s'était une nouvelle fois fouré.

*J'ai encore fais une bétise... Je n'aurai pas du crier ainsi, surtout en présance de la gourvernante.*

Une gentille cuisinière très souriante (probablement amusée par la conduite de Kenki) lui apporta le petit plateau, il le prit et se pressa aussi tôt de l'apporter à Sachiko.

Kenkichi arriva devant la porte de la chambre de sa "bien aimée" et aperçu celle-ci posé sur son lit... en..en... EN TENUE LEGERE!
La surprise fut-elle que le jeune serviteur laissa tombé bruyament le plateau ce qui fit sursauté la princesse et le mis anouveau dans une situation assez embarassante.

"Prin...princesse! Je...heu... pardon!"

S'empressa-t-il de dire, rougissant, avant de se jeter à terre pour ramasser les affaires sur le sol.

"Pardon! Pardon.. pardon! Je.. n'ai vraiment pas fait exprès!"

Sachiko regardait le plafond, chantonnant une chanson calme en attendant. Pour une fois qu'elle se réveillait vraiment de bonne humeur, ça se voyait, et s'entendait, car bien souvent elle se mettait directement à hurler sur tous ceux qui passaient près de sa chambre. Rêvassant, elle entendu alors un énorme bruit, la faisant carrément sursauter. Se tournant, elle vit alors Kenkichi, rougissant en train de ramasser le plateau qu'il avait fait tomber. Sachiko soupira, allant alors à côté de lui sans prendre soin de cacher son corps. Elle fit un grand sourire, prenant les mains du maladroit:

-C'est bon...Touche pas, tu risquerais de te couper.

La princesse fit alors quelques pas à l'extérieur de sa chambre, ne tardant pas à apercevoir une servante qui avait sûrement dûe être alertée par le bruit:

-Vous tombez bien, nettoyez-moi ça, et apportez un autre plateau.

Sachiko referma la porte sans même dire un "s'il vous plait" et se tourna vers Kenkichi en souriant:

-Tu tombes bien, en attendant, viens m'aider à mettre de la crème.

Bah oui, tous les jours un peu de crème sur le corps pour nourrir la peau et la rendre magnifiquement douce. Elle indiqua tout de même avant un endroit ou il pourrait aller se laver les mains, il avait touché le plateau, et elle ne tenait pas à être touchée par des mains salles. Une fois fait, Sachiko alla s'allonger sur le ventre sur son lit, avec un petit flacon à côté:

-Mets-en partout, et si ça te dérange pas, fait moi un massage en même temps.

La princesse rigola, elle aimait utiliser Kenkichi pour se genre de choses, car elle savait que ça le mettait mal à l'aise, mais elle trouvait ses doigts magnifiques.

La vue que Kenkichi avait sur le super corps de la princesse ne le laissa pas indifférent.
Cette beauté rare était si... sublime! Telle une lumière aveuglante sortit tout droit d'un néant infernale ou celle-ci serait la seule et unique chance du jeune homme de s'en sortir. C'était sa lumière, sa raison d'être, sa dulcinée.
Mais un problème persistait! C'était une princesse... et lui... un simple et pauvre serviteur d'operette.

"Mais c'est..."

Dit-il lentement avant d'entendre l'odre que Sachiko venait de donner à une servante.
Il recula donc et regarda le sol, honteux et surtout... gêné!

*Ne pas regarder... ne pas regarder!*

Cependant le pire était à venir! Comme si ce n'était pas assez de mettre le pauvre jeune homme à l'épreuve (et oui, c'est dur de résister), voilà qu'il devait masser Sachiko. La... la toucher! La masser!

"Princesse, je ne peux toucher une peau si déliquate, si douce...! Ôh bien sûr, si vraiment c'est un ordre, je m'executerai mais.... mais..."

Cela le mettait telement mal à l'aise qu'il n'osait même pas la regarder. Et surtout, comment le pourrait-il?
Ce serait un outrage! Personne ne peut l'admirer! Une telle beauté... Ce serait un outrage.

"... oubliez ce que je viens de dire, je vous prie."

Kenkichi n'avait pas su trouver ses mots pour décrire ce qu'il resentait, ce pourquoi il s'executa en silence, prenant le pot de crème, s'en mettant sur les mains pour ensuite les posées sur le dos de la jeune femme.
Il la massa ensuite délicatement, comme un prof. va savoir où il avait apprit à faire cela, c'était probablement la tendresse qu'il lui portait qui se refletait dans ses massages. C'était après tout ce qu'elle méritait, de la douceur, de la tendresse...

"Vous savez princesse, je ferais n'importe quoi dans le but de vous faire plaisir. J'irai même jusqu'à me oter la vie si vous me l'ordonniez...."

C'était un des rares moments où il avait la possibilité de parler franchement et pour une fois, cela n'avait pas été trop dûr à faire.

"Oh, pardonnez mon insolance, vous ne souhiatez probablement pas m'entendre."

Dit-il vite fait, de peur de déplaire à sa maîtresse et de se faire punir comme il se doit. Un esclave ne peut parler sans autorisation... tout comme un serviteur, la différence n'est pas très grande.

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